Christine la fée fêlée !

 

                                                                                  Christine la fée  rebelle          

Les intentions !

 

I-                   La mère supérieure.

                                                                                                  La mère supérieure 

Un monde parallèle au notre, celui qu’on observe brièvement quand le petit orteil s’amourache d’un pied de table sans prévenir, le temps d’un cri si strident que ceux qui vous entourent l’observent aussi !

 Mais, on ne sait comment, ce moment est si bref que le conscient l’ignore immédiatement  et l’efface d’aussi tôt, pourtant ce laps de temps est multiplié par 1000 dans l’univers parallèle, univers des « fées  intentionnées » ( ?) !

La mère fée saisit une clochette « Dring ! Dring ! », sa secrétaire surgit devant elle brusquement et la fait sursauter !

« Je sais que nous sommes des fées, mais je suis tellement absorbée par les dossiers humains ringards  «malintentionnés » que j’en oublie notre légèreté angélique naturelle, que voulais ’je déjà ?  … Ah oui ! Veux tu convoquer Christine la rebelle ?»

« Oui mère supérieure, rebelle c’est peu dire, elle n’a encore que des ailles de degré 2 pourtant elle s’essaye de pénétrer l’univers d’en bas des bipèdes en lente évolution … Oui ceux-là que vous avez nommés « humains », Christine voudrait retrouver celui qui serait derrière la non-prolifération de ses ailles en degrés supérieur, pour traverser plus facilement les univers d’en haut, plus proche de la Source de jouvence »

« Justement on a trouvé les trace de ce… » Et Christine qui surgit encore plus vite que ne l’a fait la secrétaire, et la fée mère resursaute encore !

 « vous tenez à me désintégrer ? »  

(Les fées ne meurent pas, elles se désintègrent en d’autres fonctions assignées aux fées )

« Il est où ce pov’con ? »

« Doucement petite rebelle, j’ai juste reçus cet hologramme, regarde par là … »

« Ne me dis pas que c’est ce Bouder-là ? Qui se dirige vers le sanctuaire de la sainte lapidée ? »

« Bouder ? »

« Laisse tomber Mère, j’ai dernièrement abusé de C8.. Je m’ennuis tellement que je regarde n’importe quoi »




II-                  Mausolée Lalla Taja

« Arrête Abdo et sois patient, tu la verras notre future épouse, elle est près du mausolée de la « lapidée »,  et demain on ira à la préfecture pour enregistrer ce mariage à trois que permet la nouvelle Modawana, »

« La lapidée ? »

                                        Place de Belgique et le mausolée Lalla Taja la bienfaitrice 

« Oui, bien fait pour elle, il parait qu’elle a forniqué avec un consule Belge, la Charia est formelle, tu fornique avec un chrétien, on lapide ta race,  tu sais,  je viens de découvrir comment le grand Manitou (*1) a décidé de tout accepter des revendications de ces damnés féministes and Co »

« Sans blagues, dis-moi ! »

« En recevant les ambassadeurs étrangers, figure toi que c’est le chinois le responsable  !

Ecoute, le Chambellan présente le chinois : Votre altesse l’ambassadeur de chine monsieur (Chi’N’K’Chi)..

Le roi remarque que le nom est massacré vu la moue boudeuse du chinois, jette un œil sur le parchemin qu’on lui présente et y lit : Mister Chi’Nick’Chi !

 Soit ! demain on lance les réformes.. »      

                                                                       
                         la modawana surévoluée
                    
Abdo et l’autre arrive à la place de Belgique, l’italienne en blanc regardait le mur de la sainte Lalla Taja, et se demande si ce blanc serait une robe de noce, un mariage qui aurait foiré et qu’elle a accepté les deux maris pour oublier l’autre qui l’aurait eu vierge ?

« Comment la trouve tu ?  Magnifique ! attend de la voir en robe rouge, , et la couronne noir garnie d’or, demain à la préfecture, on verse sa dote à son tuteur et à nous d’entamer l’aventure : sillonner les artères de Casablanca en taxi Uno rouge Casa ! »



« Elle s’appelle Christine  »

« Comment tu as trouvé ça ? » 

« Je ne sais pas, j’ai eu comme une inspiration »



 

Christine : « Inspiration mon cul, Pov’Con, je vais t’en faire voir des inspirations,  la Lapidée ! Au lieu de dire une prière et invoquer les bénédictions de ma génitrice ! »

 

Le soir même, Abdo est réveillé par une lueur de plus en plus intense entourant une sombre petite silhouette aillée, deux de chaque côtés, grandissant avec l’intensité de la lueur et pour devenir une superbe femme à la chevelure noire, voltigeant sans vent !

 petit visage aux traits fins et mignonne, de splendides yeux verts, Elle se penche sur Abdo et sa poitrine généreuse est juste au niveau du visage d’Abdo, il aime bien les yeux verts mais ne peux se défaire des bouts des seins qui semblent vouloir gicler du décolleté rouge vif de la fée en colère :

« Ecoute moi bien islamiste de mes deux, les fées sont asexuées, arrête de fixer mes seins ; je ne baisent pas, et c’est pas un rêve érotique que tu es en train de vivre, plutôt le cauchemar de ta vie durant Pov’on,  et regarde-moi bien dans les yeux :

 Nos deux univers sont très liés, puisque quand un humain est bon intentionné, de sitôt   une fée nait, ne te fatigue pas tu n’en a jamais eu connard, les vrais intentions qui font naitre des fées ne sont pas centrées sur l’égo de la personne, seule les intentions extraverties le font, offrir du bienêtre et bonheur à autrui  et c’est ainsi que la fée devient de plus en plus aillées, si les intentions sont traduites en actions et ainsi en faits établis, la fée gagne en grade et double ses ailles !

Tout bien fait satisfait une fée, car elle sera pourvue de plus larges pouvoirs et « son » humain gagne en humanité, c’était le cas de « ma » Lalla Taja la bienfaitrice !



 Je ne vois pas comment, et j’ai du mal à le croire, le conseil des sages disent que tu es mon seule espoir d’éviter la désintégration et que je puisse multiplier mes ailles, un nombre pair de chaque côté… Pourtant un devin amateur avait prédit à ta mère qu’elle donnerait naissance à un saint homme, tu n’as pas de frère jumeau ? (*3)



 

Bref, puisque tu entame le métier de taximan ; je vais incarner votre Uno bandes de tarés, et essayer de te reconstruire, corriger ce que la Déculture (*4) a fait de toi !

 

Tu as 40 ans ; c’est la dernière chance pour récupérer ton Maktoub/destin de saint homme et moi mes galons de fée supérieure, ta formation sera axée sur deux thèmes essentiels pour cerner la nature humaine, l’égo et les intentions !

 

Pas question de hasards en ce qui concerne les clients que tu auras à servir, avec mes copines les fées assignées, on fera ta rééducation, observe bien les gens et apprend !

tu fera des tas de rencontres, les bons ainsi que des mauvais, corrige tes convictions ! 

Et arrête de fixer mes seins obsédé ou tu auras une belle baffe, juste pour bien entamer ce bazar !

Je suis Christine et tu es Taxidriver  ou juste TD pour faire court comme tes aspirations actuelles pov’Con…Quoi tu n’aimes pas « Pov’Con » ? C’est ce que tu es tant qu’on a pas fait de toi un « brave » …

Je serais moi-même fée suprême le jour où tu seras  BraverTaxidriver , c’est-à-dire quand les poules auront des dents !

On a tout à perdre tous les deux si cela échoue, moi mon grade et toi ton âme, à la bonne heure alors Pov’Con !

Ceci est l’histoire de Christine / Chronique de taxidriver .

(*1) L’histoire est fictive qui se passe dans un univers/cevelle de TD, alors pas poux svp J

(*2) Lalla Taja, la dame au grand coeur

Courageuse, généreuse et libre, elle avait su convaincre les autorités belges de l'aider dans son combat social en faveur des déshérités. Sa fin fut pourtant tragique et cet épisode méconnu de bien des Casablancais mérite d'être raconté.

Un jour viendra où le quartier de l’ancienne médina rendra l’hommage qu’elle mérite à la personnalité emblématique de Lalla Taja, qui toute sa vie durant prit soin des enfants démunis et des orphelins. Courageuse, généreuse et libre, elle avait su convaincre les autorités belges de l’aider dans son combat social en faveur des déshérités. Sa fin fut pourtant tragique et cet épisode méconnu de bien des Casablancais mérite d’être raconté. Dans des circonstances difficiles à retracer (peut-être par jalousie ou en raison de sa façon de vivre), la jeune femme fut lapidée et décéda des suites de ses blessures. À sa mort, parce que les habitants du quartier ne voulaient pas qu’on l’enterre dans le cimetière musulman, elle fut ensevelie dans « la maison à la porte verte ».

(Source WeCasablanca / contes Casablancais https://wecasablanca.com/decouvrir/contes-casablancais)

(*3) lire l’article  https://bravertaxidriver.blogspot.com/2015/10/forrest-gumpii.html)

(*4) Déculture est l’anti thèse de la Culture lire : https://bravertaxidriver.blogspot.com/2023/11/lapocalypse-ou-dualite-culturedeculture.html

 

 

 

 

 

 

 

 


Commentaires

  1. Bravo cher ami pour ce conte urbain délicieusement fantasmagorique !
    On y touche une plume féconde en imagination et solidement ancrée dans notre réel. Un mélange exquis !
    Salut l'artiste !
    Y'Lahlou

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  2. Un conte original plein d'humour..un vrai régal..merci de nous faire découvrir une des faces méconnues de la culture Casaouie😉
    Amie sur fb.

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  3. Très belle histoire qui m'a.permis de voyager dans ce.monde parallèle Bravoooooo Taxidriver

    Soussi Yassin

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