Chronique de Taxidriver

Une soirée mariage, TD  est invité par un couple qui vient juste d'habiter la porte à coté, originaire d'Assila, famille Rifaine sans doute, en se rendant sur place, la seule personne que TD connaisse et le marié, de plus que la fête se déroule en "ségrégation" ! C'est à dire les femmes assistent aux événements principaux  d'un coté de la salle, une cloison sépare les deux espaces, avec une forte sonorisation assourdissante,  et les pauvres hommes sont ainsi "voi lés"  et avec leur seule imagination pour assister au spect acle  juste à coté ! Mariage "conservateur" en quelque sorte, une table ou se sont "amassé" copains et camarades du marié, dont quelques sub-sahariens n'ont pu se "retenir" derrière le "voile" avec les rythmes "endiablés" d'une troupe de "3issawa", alors i-phone en main ils passent de l'autre coté et se mêlent aux femmes pour ovationner leur camarade et la

Il parait que samedi, la veille à la veille de la fête du trône, M6 a haussé le ton contre les responsables et a promit pour tout dérapage une sanction adéquate, Taxidriver n'a pas suivis le discours royal, mais a vécu une petite anecdote juste le lendemain dimanche... _" Vous pouvez m'amener à "Bournazil" ? Taxidriver venait juste de déposer deux sympathiques jeun-hommes qui chantonnaient avec lui de vieux refrains de Nass El Ghiwan, TD continue sur la même bon ne humeur et lance à la jeune femme accompagnée d'un adolescent : _" Meme si pour allez jusqu'à Salé, je suis toujours partant moi ma petite dame ! Elle se réjouit, et se précipite en poussant l'adolescent en premier sur la banquette arrière alors qu'une voix derrière elle semble s'adresser à l'ensemble : _"Mon ami c'est ça un VRAI "chifour" de Taxi ! La voix est celle d'un jeune, coiffé d'une casquette sport et au volant d'une Fiat Uno verte,

TD s’est engagé dans un sentier ou tout semblait se répéter à l’infini,  « Mahlaba », épiceries, cafés bondé de gens qui se sont rangés en des positions obliques, relevant les tètes et fixant des écrans plats ou gesticulaient des footballeurs, les façades de maisons sales et à deux étages, avec les mêmes rideaux d’un mauvais marron, collées les une aux autres, laissant parfois quelques ruptures,  des ruelles tellement étroites et profondes qu’elles en deviennent ténébreuse  au fond !...parfois succède à tout cela des terrains vagues derrières des mur à demi démolis plain de graffitis indéfinis…le chemin s’ enfouis dans un brouillard de plus en plus dense…TD n y voyait presque  rien, il allume ses phares, des silhouettes lui apparaissent sur les cotés, il ralenti, mais au fait, c’est Christine qui a ralenti d’elle-même, il lâche  son volant comme si ce spectacle l’avait assommé ou hypnotisé !...les silhouettes devenaient plus clair, elles étaient nues ou presque, elle se ver

Comment les taxis de Casa font-ils recette ? Combien se font il par jours, est ce un métier rentable et satisfaisant ? Taxidriver s'est fait une idée du métier depuis qu'il a rencontré Christine un certain après midi, place de Belgique, près du mausolée Lalla Taja, l'une des rare sainte de Casa/Médina, présentée par son ami et future collègue Abd'Ali, qui lui espérait un "mariage" d'affaire, Abdo, pas encore devenu Taxidriver, est séduit par sa robe blanche,  une robe de noces, elle se serait surement séparée de son "premier", celui qui l' avait eu vierge, elle ne s'est pas donné la peine d'en concevoir une nouvelle, puisque son "nouveau", Abd'Ali envisageait déjà de la vêtir en "rouge Casa", il avait déjà avancé de l'argent pour sa dote, et espérait aller le lendemain pour conclure leur acte de "mariage" à la Willaya de Casa, service des taxis . "comment la trouve tu ?" "elle

Intersection du boulevard Mohamed V et Hassan Assaghir, un café banal, jadis il y avait là une boutique de jouets " La calèche "** , la vendeuse est blonde, « nesranya * et Française » , elle aurait pu être Belge ou Russe orthodoxe, mais pour le gamins de 12 ans, ces autres références n’existaient pas , il passe par là deux à 4 fois par jour, fais un arrêt et contemple une superbe boite rectangulaire, des couleurs alléchantes, la boite marqué de lettres bien visibles : LEGO….Le gamin fantasme un instant sur toutes les structures qu’il pourrait construire avec et passe son chemin…Une fois il prend son courage à deux mains, transcendant sa timidité de petit berbère… « S’il vous plait, c’est combien les Lego ?, la dame se lève, traverse le magasin depuis le fond, se penche sur lui, avec un sourire immense « la boite de lego fais 120 dirhams jeune homme », « merci.. », le garçon reprend son va et vient quotidien, 2 fois par jours de la « grande Porte » de la Médina au lycé